Fernando Quiñones Chozas
Docteur : | D. Fernando Quiñones Chozas |
Proposition : | Faculté de Philosophie et Lettres |
Parain : | Prof. Dr. D. Juan López Álvarez |
Célébration : | Faculté de Philosophie et Lettres, le 30 mars 1998 |
L’œuvre de Quiñones, très féconde et variée, réunit tous les genres. Parmi sa production lyrique, il faut mettre l’accent sur certains livres, par exemple « Ascanio o libro de las flores », « Cercanía de la gracia », « Retratos violentos y oda al cante », « En vida », « Tiempos », « Los poemas flamencos y un relato de lo mismo » ou sa série de Chroniques. Sa vocation expérimentale le pousse à écrire plusieurs pièces de théâtre, comme « Tres piezas de horror », « Carmen », « Andalucía en pie » et « El grito ».
Cependant, la partie la plus populaire de sa production est son œuvre narrative, avec des romans comme par exemple « Las mil noches de Hortensia Romero », « La canción del Pirata » et « La visita », ainsi qu’une multitude de récits et de romans cours : « Cinco historias del vino », « La gran temporada », « Viento Sur », « Tusitala », « El amor de Soledad Acosta » ou « Los ojos del tiempo ».
Nous ne devons pas oublier son activité réflexive ayant motivé la rédaction de centaines d’articles journalistiques, d’anthologies et d’essais, quelques-uns sur la littérature et d’autres, pas moins importants, sur des sujets très divers comme les taureaux, le flamenco ou les voyages.
Par ailleurs, son importance en tant qu’auteur est soulignée par son inclusion dans plus de 50 anthologies publiées en Espagne, en Argentine, au Nicaragua, en Hollande et en Allemagne, entre autres pays. Ses romans et récits ont également fait l’objet de différentes thèses doctorales, à l’Université de Cadix et dans des centres étrangers et il a inspiré des centaines d’articles et de conférences.
Fernando Quiñones n’a pas seulement obtenu la reconnaissance des lecteurs, étant donné que la critique lui a également remis plusieurs prix. « Las mil noches de Hortensia Romero » et « La canción del pirata » ont été finalistes du Prix Planeta. Quant aux recueils de poèmes, ils ont été reconnus avec de prestigieuses distinctions : l’accessit du Prixo Adonais pour « Cercanía » (1956), le prix de poésie Leopoldo María Panero en 1963 avec « En vida », le prix international de poésie El Olivo en 1973 pour « Memorandum » ou le prix international Ciudad de Melilla en 1984 avec « Las crónicas de Hispania ». La liste continue avec de nombreuses reconnaissances à ses récits courts, parmi lesquels nous devons souligner le prestigieux Prix du Roman Café Gijón en 1989 grâce à son œuvre « Encierro y fuga de San Juan de Aquitania », ainsi que le Prix Littéraire La Nación de Buenos Aires pour la collection de récits « La gran temporada » (1960).
Il meurt à Cadix le 17 novembre 1998.